Après avoir lu « La carte des Mendelssohn », j’avais envie d’une lecture légère, d’un livre facile et fluide … le choix des libraires a été parfait. Villa des femmes est un roman qui décrit la vie d’une famille aisée, générations d’industriels textiles dans le Liban des années 1960. Charif Majdalani décrit avec une infinie précision une société et des personnages auxquels on s’attache très vite au fil des pages.
L’histoire de cette famille est racontée par Noula, le chauffeur au service des Hayek depuis des années. Skandar est à la tête de l’entreprise et de la famille : sa femme Marie, Mado, sa sœur aigrie et ses enfants Noula, Hareth et Karine. Au fil des années, le père de famille s’en ira, mal géré, le négoce passera de la grandeur à la décadence alors que la guerre s’installera et ce sont les femmes qui resteront à la tête d’un navire voguant au gré des tempêtes dans un pays ravagé par les conflits.
C’est un roman au charme un peu désuet, servi par une écriture fluide et réjouissante. L’histoire du Liban est un peu compliquée mais peu importe, les chapitres s’enchainent d’un bon rythme, la garantie d’un excellent moment de lecture !
