Les tags urbains … voilà un langage que je décrypte bien mal. D’un côté, la bonne éducation qui sommeille en moi me rend folle car j’estime qu’il s’agit du saccage de bâtiments et de l’autre, la curieuse qui me réveille souvent se demande quelles significations peuvent bien avoir ces graffitis.
Bref, le tag urbain est il de l’art ou du vandalisme ? Si je prends l’exemple de notre ville, quand je vois des tags sous les ponts du château, sur de belles portes en bois ou sur les murs d’immeubles ou de maisons fraîchement rénovés, je veux bien concevoir qu’un mur bien propre soit comme une feuille blanche mais je crie au scandale.
Quant il s’agit de bâtiments désaffectés ou de thèmes spécifiques, ça ne me dérange pas et je trouve même que cela peut être harmonieux si c’est bien fait.
Le tag de la photo se retrouve à plusieurs endroit de la ville, accompagné d’une bulle « on court toujours » et cela m’interpelle. Moi aussi je cours toujours ou plutôt tout le temps … mais je doute que ce soit là l’explication. Peut-être cela signifie-t-il que les « taggeurs » s’amusent de laisser leur signature un peu partout dans la ville et cela en toute impunité.
Et vous, le langage du tag, vous décodez ?
PS : vous l’aurez compris, cette photo a été prise dans le cadre du projet 52 de Giny.
