Il y a deux semaines, je vous racontais combien la côte basque était agréable en ce début septembre. Lundi, c’est sur la côte Landaise que j’ai pu profiter du bonheur de l’océan.
Autant j’aime la baie de St jean de Luz, son port de pêcheurs, son océan calme et ses charmantes maisons basques mais là, je me suis rendue compte à quel point l’océan – le « vrai » – me manquait.
Alors que je garais ma voiture à quelque centaine de mètres de la plage, m’approchant de la dune, l’odeur des pins mêlée à celle de l’iode marin m’ont saisie. Au fur et à mesure que je grimpai la dune, tous sens en éveil, j’entendais le bruit de l’océan, je sentais les embruns et quelques pas plus tard, je découvris un océan moutonneux et bouillant … je me régalais de ses sensations si familières depuis ma plus tendre enfance (les vacances dans les Landes, c’est une histoire de famille) .
L’océan était si furieux, à quelques jour des grandes marées, qu’avant même de l’apercevoir, je savais que le drapeau rouge synonyme de baignade interdite serait hissé.
Peu importe, le temps était tout simplement parfait. Une légère brise côtière, un soleil radieux et de ci de là, à peine quelques nuages signes de beau temps …
J’étais seule et j’ai apprécié de me laisser bercer par le roulis des vagues, de laisser vagabonder mon esprit dans un demi sommeil (bon, je me suis même endormie complètement et ai été payée en retour d’un magnifique coup de soleil sur le flan gauche !!!), de me laisser humidifier par les embruns (j’ai même cru qu’il ya avait de la brume tant mes lunettes étaient poisseuses).
J’ai pataugé dans l’écume, contemplé l’ardeur des vagues, regardé disparaître mes traces de pas, je me suis même laissée surprendre par des assauts plus soutenus mais surtout, j’ai vraiment apprécié ce petit spectacle en solitaire.
Quelques heures ont suffit à mon bonheur, vivement que j’y retourne !!!