Par un matin d’Automne (Robert Goddard) 4ème de couverture : Fin des années 1990, Leonora Galloway entreprend un voyage en France avec sa fille. Toutes deux ont décidé d’aller à Thiepval, près d’Amiens, au mémorial franco-britannique des soldats décèdes durant la bataille de la Somme. le père de Léonora est tombé au combat durant la première Guerre Mondiale, mais la date de sa mort gravée sur les murs du mémorial, le 30 avril 1916, pose problème. Leonora est en effet née près d’un an plus tard.
Ce que l’on pourrait prendre pour un banal adultère de temps de guerre cache en fait une étrange histoire, faite de secret de famille sur lesquelles plane l’ombre d’un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre. On est alors transporté en 1914 dans une grande demeure anglaise où va se jouer un drame dont les répercussions marqueront trois générations.
J’ai lu ce livre il y a quelques semaines et je l’avais acheté … pfff …. Quelques mois auparavant.
Acheté sur coup de tête, il était en tête de gondole à la FNAC et depuis il sommeillait dans ma PAL. Sachant que pendant les vacances j’aurais des heures devant moi pour lire, je n’ai emporté que les « gros » livres, ceux que je repousse souvent en temps normal.
Il faut effectivement un peu de temps pour s’imprégner de l’atmosphère particulière de ce roman, mi-roman, mi-polar d’ailleurs. Au fil des pages, les personnages s’installent, chacun avec leurs secrets et leurs mystères. L’auteur donne une épaisseur à chacun d’eux et le côté historique (la tourmente de la première guerre mondiale vécue côté anglais) donne une dimension supplémentaire à ce roman.
De révélations ahurissantes en fausses pistes je me suis laissée porter avec beaucoup de plaisir dans une ambiance très british. C’est écrit dans un style très classique mais sans fausses notes. Il y a un petit côté « Un long dimanche de fiançailles » dans cet ouvrage, bref, ce n’est pas un coup de cœur mais un moment de lecture bien agréable.