François Vallier est un pianiste à la renommée internationale. Il retrouve un jour la trace de Sophie qu’il a aimée puis abandonnée. En proie aux regrets et plein d’espoir, il renonce brutalement à sa carrière et à sa nouvelle compagne dans l’espoir de retrouver cet amour perdu.
Avec la sensibilité et la finesse qui lui sont coutumières, Gaëlle Josse dresse le portrait d’un homme et d’une femme au fond similaires : artistes, solitaires, âmes blessées et à la sensibilité exacerbée, il avaient tout pour être au diapason mais ils n’ont jamais su s’accorder.
La petite musique de la vie
Cette histoire d’amour toute en émotion, triste et parfois insaisissable sonne terriblement juste. A la fin de chaque chapitre, les parenthèses en italique sont emplies d’une délicatesse et d’une poésie qui ont freiné mon élan de lecture, comme un air mélancolique qui se joue à un tempo imposé, invitant le lecteur à écouter la petite musique de la vie.
J’aime beaucoup l’écriture fine et fluide de Gaëlle Josse. Ce roman n’échappe pas à la règle … même s’il me laisse une impression un peu plus mitigée que « Une longue impatience » ou « Une femme en contre-jour ».
