Il y a quelques semaines, j’ai lu pour la première fois Henning Mankell et cela m’a vraiment donné envie de découvrir dans sa totalité la série avec l’inspecteur Wallander alors, profitant des vacances, j’ai coup sur coup lu ses deux premières enquêtes réunies en un seul volume.
Un polar de temps en temps j’adore et plus le temps passe et plus j’aime la littérature de ces auteurs scandinaves.
Dans « Meurtriers sans visage » Kurt Wallander enquête sur le meurtre sauvage d’un couple de personnes âgées en apparence sans histoire. La seule piste est le dernier mot prononcé par la vieille femme avant de succomber : « étranger ». Les journalistes s’en mêlent, la population s’affole et un camp de réfugiés à quelques encablures de la ville est confronté à de nombreuses agressions xénophobes. Etrangement d’actualité non ?
Volume 2, « Les chiens de Riga » : un canot de sauvetage est découvert sur les côtes suédoises avec deux cadavres. Deux hommes en costume cravate tués d’une balle en pleine poitrine. Il s’avère que les deux victimes sont des mafieux, originaires de Lettonie. L’inspecteur Wallander co-enqête avec le major Lieba et les voyages entre la Suède et la Lettonie (l’un aussi riche et libre que l’autre est totalitaire et corrompu) sont passionnants.
Je n’ai pas regretté une seconde d’avoir repris à zéro cette série. Je ne sais pas si Henning Mankell était aussi perturbé par la déliquescence de notre société que son héros mais en tout cas, les interrogations qu’il soulève sont passionnantes … j’ai hâte de passer à la suite !
Juste deux mots sur le style (ou celui de la traduction), il est comme l’inspecteur Wallander : direct, rapide, sans fioriture … d’une efficacité implacable !