Vous connaissez mon faible pour les saga mais bizarrement, ce livre s’est retrouvé dans la PAL par je ne sais plus quel mystère … il y est depuis des années !
Melnitz, roman fleuve dans la tradition du roman familial avec son lot de bonheur et de drames sur une famille juive, les Meijer que l’on suit sur cinq générations, de la fin du XIXème au milieu du XX ème siècle en Suisse alémanique.
A Endingen, en 1871, le patriarche de la famille Meijer, Salomon, est éleveur de bestiaux. Cette bourgade est une des seules de Suisse où les juifs sont autorisés à résider. Il a deux filles (une adoptive) dont les familles vont se lancer dans le commercer et prospérer au fil des ans jusqu’à l’éclatement de la première guerre mondiale qui signera également l’éclatement de la famille.
La construction autour de l’oncle Melnitz qui est un peu le fil rouge de cette longue saga est intéressante puisqu’au fil des pages, l’oncle réapparaît pour commenter avec sagesse et malice les comportements de ses descendants.
C’est bien écrit (et traduit) mais je ne sais pas si c’est parce que je ne l’ai pas choisi mais j’ai eu un peu de mal à aller au bout des ces quelques 800 pages. L’histoire (la grande) est intéressante, mais le problème vient des personnages. J’ai suivi leur destinée sans émotion … et c’est quand même fort dommage.