Logique infernale

Cela fait maintenant une semaine que je digère mes folies du week-end dernier. Depuis, une chance, il pleut des cordes et je reste enfermée. Je bricole au coin du feu, ça me repose et pendant ce temps, la carte bleue ne me démange pas.

Je vous explique donc. Hiver 2008-2009, impossible de trouver une paire de bottines à mon goût. Pas de talons à ma convenance ou trop pour un usage au-delà de l’heure, pas assez confortable ou trop godillot, trop cheap, trop cher … bref, la collection de l’hiver dernier m’a laissé de marbre ou presque.

Hiver 2009-2010, on nous annonce beaucoup de plat, mais j’ai envie de talons. C’est le grand retour des Clarks, Doc Martens ou autres derby à lacets … le tout extra plat mais j’aime prendre un peu de hauteur, d’autant plus que je reste persuadée que cela sied beaucoup mieux à une silhouette sauf si on s’appelle Carla ou Gisèle.

Fin août, je repère un jolie paire de bottines, au talon à peu près honorable (6 cm) et au style un peu camarguaise, un peu sport chic … la bottine parfaite. En fidèle cliente de la boutique et jugeant l’été à peine commencé je réserve les chaussures pour des jours plus hivernaux … qui sont arrivés le WE dernier.

Je vous les présente …

Mais les ennuis ont commencé quand je suis allée les récupérer, mon œil attiré par une ravissante petite robe noire, classique mais pas trop, coupée à la perfection et à un prix … cadeau … ou presque. Voilà donc que je repars avec les bottines ET la robe.

Que voilà …

Mais ce n’est pas terminé. Chemin faisant, telle Pérette qui bâtissait des châteaux en Espagne, je me rêve déjà dans ma petite robe noire et réalise soudain, le drame absolu : je n’ai pas LA paire de chaussures qui ira bien avec. Oui, je sais, j’en ai des dizaines mais, à cet instant, aucune ne me semble suffisamment dans l’air du temps pour compléter ma tenue. C’est donc tout naturellement que je suis tombée en arrêt devant une seconde paire de bottines, noires, à hauts talons … la paire idéale : pas trop fragile, super confortable et un look d’enfer.

Que voici …

Je suis une faible fille, une victime de la mode et j’ai un mental de gambas … shame on me !!!

Alors, depuis, je brode, et je vais broder jusqu’à Noël pour éviter que Mr Banquier ne repique une crise. Sur ce, je vous souhaite un excellent WE.

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