Croyez-vous que les fashionistas se reproduisent ou s’assemblent ? Toujours est-il qu’à la maison, filles et garçons, mes ados ne se fichent pas de ma mode, bien au contraire. C’est donc grâce à eux que je connais depuis quelques temps la marque Abercrombie & Fitch et c’est donc avec la shopping-list et les économies de Noël de tout mon petit monde que nous sommes allées dans ce temple de la mode version Californienne à Londres.
Si vous ne connaissez pas Abercrombie & Fitch (mais vous connaissez peut-être les sacs shopping du célèbre photographe de mode Bruce Weber), c’est une marque de vêtements sportwear chic … introuvable à ce jour en France, la première boutique ouvrira ses portes sur les Champs Elysées en 2011 je crois.
Plus qu’une boutique, je vous jure que pénétrer dans ce lieu est une véritable expérience !!! Bon, il a d’abord fallu trouver l’endroit et ce ne fut pas une mince affaire. Saville Row, tout près d’Oxford et de Regent Street n’est pas si simple à localiser, plan obligatoire … et ensuite, suivez la foule !!!
Une fois arrivées, j’ai été sidérée par la beauté du bâtiment, une magnifique demeure au perron royal !!! La première porte passée, nous nous sommes trouvées nez à nez avec un bel éphèbe, celui des pubs ou son clone, on pouvait même se faire prendre en photo à ses côtés. Bon, très peu pour nous, Melle est bien trop timide et jouer les groupies ce n’est pas son truc ; quant à moi, j’ai passé l’âge alors nous laissons là une horde de minettes surexcitées !!!
Ensuite, nous passons la seconde porte et là, je vous avoue que ce fut un choc. Il y a longtemps que je n’étais pas allée en boîte de nuit : lumière tamisée, spots, musique et chauffages à fond, que des ados ou presque, ça m’a littéralement paralysée sur place … tant j’avais l’impression de ne pas être à la mienne.
Nous déambulons de salons en salons : les vendeurs & vendeuses ont tous été recrutés sur le même modèle : jeunes, belles et beaux, se trémoussant sans gêne en mini jupe ou en caleçon … l’esprit Californien !!!
On croise bien quelques parents, assis sur des Chesterfield dans des salons, havres de paix au milieu de cette cohue. Des vendeuses aspergent les mannequins (de cire ou humain) de parfums tout en dansant … d’un étage à l’autre, je suis sonnée, perdue, c’est un véritable labyrinthe.
Impossible de trouver les cabines, je ne sais même pas s’il y en a. Melle essaye pour elle et ses quasi-frères à même les rayons pendant que je m’horrifie de la queue aux caisses (au moins 10 caisses et au moins une heure d’attente). Nous échapperons par miracle à cette heure de supplice, envoyées à une caisse à l’autre bout du magasin par un beau jeune homme.
Voilà, je vous avez promis ce billet, le temps que je m’en remette car je suis ressortie de cet endroit complètement stone, en nage et avec coup de vieux terrible … mais les garçons étaient ravis d’arborer leurs T-shirt ramenés de « The place to be » !!!
La seule et unique photo … shooting interdit !!!