Les suprêmes sont trois amies, quinquagénaires, afro-américaines qui se connaissent depuis l’adolescence et qui, devenues adultes continuent de partager douleurs et joies. Odette, Clarice et Barbara Jean, se sont rencontrées à la fin des années 1960 et au fil des ans, leur amitié s’est révélée indestructible. Entre rires et larmes, ces trois fortes personnalités très différentes se confient leurs secrets et s’entraident dans les drames du quotidien.
Quand j’ai entamé la lecture de « les suprêmes », je m’attendais à un roman du genre de « La couleur des sentiments » et du coup j’ai été un peu déçue.
Ce roman, avec un fond de légèreté et beaucoup d’humour aborde des thèmes aussi sérieux que peuvent l’être la ségrégation, la religion, la maladie, la mort ou l’infidélité. C’est un savoureux mélange d’émotions et d’humour, les personnages sont attachants mais j’ai été un peu déroutée par les passages surnaturels (Odette et ses discussions avec les fantômes) ou par la construction. La succession de chapitres où le narrateur évolue, ainsi que les multiples aller-retour entre passé et présent rendent la lecture parfois complexe mais au final, on s’habitue à tout ça … par contre, impossible de me faire au style, définitivement trop pauvre !
Voilà donc un bon moment de lecture mais c’est tout. Vite lu, vite oublié …