L’été est fini et c’est bien dommage car je viens de tourner la dernière page de la saga de l’été.
Gros coup de cœur pour ce roman qui débute en Hongrie dans les années 30 et se termine de nos jours.
Andras, jeune architecte juif hongrois débarque en France à l’aube de la seconde guerre mondiale pour y faire ses études d’architecture. Il laisse en Hongrie ses parents et ses deux frères. En France, il fait la rencontre de Klara, énigmatique professeures de danse, hongroise elle aussi. Le destin de ces deux personnages va être sacrément bousculé par l’histoire et Julie Orringer nous entraîne de Paris à Budapest en passant par l’Ukraine pour une grande fresque romanesque palpitante. Il fait un sacré talent pour tenir le lecteur en haleine, sans temps mort pendant 800 pages, défi relevé haut la main.
Le paris des année 30, bouillonnant d’art et de théâtre et la montée de l’anti sémitisme en Europe sont particulièrement bien décrits. Le chaos de la seconde guerre mondiale vécu depuis la Hongrie est poignant et l’histoire d’amour en filigrane contribue au suspens permanent.
J’ai adoré, j’ai dévoré ce livre … et j’ai un peu pleuré aussi !!! Un seul bémol, la traduction parfois un peu approximative mais ce n’est qu’un infime détail.