Je viens de terminer le livre de Joël Dicker, « La vérité » sur l’affaire Harry Québert ».
En novembre, tout le monde en parlait, il trônait en tête de gondole de toutes les librairies et c’est donc tout naturellement que ce livre s’est retrouvé dans ma liste au père Noël (merci Papa).
Peu de temps après qu’il a obtenu le Grand prix du roman de l’académie française, une polémique s’est élevée criant un peu au scandale quant à l’attribution de ce prix. Je l’ai donc abandonné dans ma PAL avant de le reprendre la semaine dernière, laissant dernière moi (j’ai une mémoire de poisson rouge) toutes les critiques que j’avais pu lire.
Le sujet : en 2008, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès connait le syndrome de la feuille blanche, incapable d’écrire le roman promis à son éditeur. Il se rapproche alors d’Harry Québert, écrivain célèbre qui a été son professeur et mentor à l’université. Ce dernier se retrouve impliqué dans une sordide affaire de meurtre, accusé d’avoir tué la jeune Nola, 15 ans, qui avait disparue en 1975 et dont on vient de retrouver le corps.
Voilà le point de départ de ce roman captivant qu’il est très difficile de lâcher une fois commencé. La construction est remarquable, l’enquête de Marcus Goldman s’imbriquant habilement avec le roman d’Harry Québert et Joël Dicker ménage le suspense jusqu’aux toutes dernières pages.
Alors la vérité c’est que ce livre est très réussi (un livre que l’on dévore et qui nous laisse un peu désemparé la dernière page tournée c’est une réussite à mon sens) et que la seule critique que je pourrais lui faire, abondant dans le sens de ses détracteurs, c’est que c’est un peu pauvre en terme de style littéraire … l’auteur est jeune, laissons lui une chance de prouver dans un second ouvrage, qu’en plus de son véritable talent de conteur il peut travailler la forme littéraire !!
Bon dimanche !!
