Cela fait un moment que je n’ai pas parlé de livres ici, un moment que je n’ai pas parlé tout court d’ailleurs ! Attention, gros retard de lecture à rattraper !
A la recherche de livres prenants j’ai achevé la trilogie de Peter May , de quoi me donner des envies de découvrir l’Ecosse, même si celle dont parle l’auteur n’est pas des plus accueillantes !
Dans ces deux opus, nous retrouvons Fin Macleod. Il a abandonné définitivement sa carrière de policier et Edimbourg pour revenir vire sur son île natale des Hébrides, cette île battue par les tempêtes en chaque saison. Une nouvelle fois, il est confronté à son passé, à un cadavre et ses amis d’enfance qui eux n’ont pas quitté l’île. Le passé se mêle habilement au présent entre histoire et nostalgie de l’enfance.
Peter May profite du dernier volet de la trilogie pour évoquer une période sombre de l’histoire de l´Écosse, celle des homers, ces orphelins recueillis dans des familles qui les auront au mieux un peu aimés, au pire beaucoup exploités.
Dans ces deux livres, on retrouve cette Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage. L’écriture est riche, dense, tour à tour violente et poétique …