Je vous en ai un peu parlé sur mes derniers billets, la semaine a été rude … et elle n’est pas encore terminée. Dèjà hier soir, je n’étais pas au bout de mes peines puisqu’en sortant du bureau à pas d’heure, pas de bol : un pneu à plat ou presque.
Je me maudis car M-Chéri m’avait mise en garde quelques jours plus tôt après avoir regonflé le dit pneu. Donc hier soir, 20h, pressée de rentrer à ma maison pour ma soirée télé du jeudi, je suis dépitée, c’est vraiment une semaine de m*****
Heureusement, je trouve une âme charitable sur le parking qui me propose un « gadget » qui m’a sauvé la vie soirée (enfin, ça c’est que je croyais). Il s’agit d’un gonfleur qui se branche sur l’allume cigare. Bon, je vous accorde que ça fait un vacarme terrible (genre les teuf-teuf du début du siècle dernier au premier tour de manivelle), que ce n’est pas ultra rapide … mais qu’est ce que c’est pratique. 5 minutes plus tard, ma roue avait retrouvé une pression suffisante pour s’envoyer les 10 kilomètres qui séparent mon boulot de la maison …. et même de quoi tenir 10 kilomètres de plus ce matin.
J’écris ce billet alors que je reviens de chez EuroMaster, le géant du pneu qui a racheté nos revendeurs locaux installés à deux pas du boulot. Pffff, maintenant ils ont une secrétaire (très smart la secrétaire avec sa minijupe kilt et la veste bleue Euromaster …) qui demande si on a RV à peine a-t-on passé la porte. Non, ma p’tite dame, ma roue ne m’a pas prévenu avant de me lâcher donc je n’ai pas RV. Elle me demande la carte grise. Pour un pneu ? Fichtre, je lui rappelle que du temps où c’était un de ses collègues masculin qui passait allègrement du pont de l’atelier au clavier de l’ordinateur je laissais les clés dans la boîte aux lettres et que j’appelais pour prévenir que j’avais déposé ma voiture. Oui me répond-elle mais maintenant vous êtes chez EuroMaster …
Bien. Je laisse mon n° de téléphone pour être jointe quand ce serait réparé. Sans nouvelle de sa part, j’y repars et bien m’en a pris car elle ne m’aurait jamais appelé : « L’ordinateur est en panne ». Ah oui, et vous téléphonez avec ? Non mais je ne peux pas vous faire de facture ?
Pas grave, je paye et je reprends ma voiture.
Mais c’est que c’est cher une secrétaire chez EuroMaster et me voilà délestée de 21 € pour réparation de ma roue (par cataplasme). C’est sans doute parce que j’ai récupéré mon auto momifiée du tapis de sol au volant en passant par les sièges (et encore des déchets) !!!
Euromaster ? EuroMonster vous voulez dire !!!
Et puis il faut que j’accroche au tableau de cette formidable semaine que, toujours hier soir, en rentrant en la maison j’ai eu un « petit » accident. Je vais mieux ce matin et je ne peux résister au plaisir de vous raconter ce qu’heureusement, je peux classer comme anecdote !!!
Dans un village, je double un motocycliste qui semble avoir du mal à gérer son engin motorisé flambant neuf. Je le vois batailler avec les vitesses qui se passent au pied. Pas de doute, il a du mal à piloter, je le surveille dans mon rétroviseur. A la sortie du village, je le vois mettre les gaz à fond et se rapprocher dangereusement. Il a du passer ses vitesses … En même temps, il semble que 2 voitures devant moi, le conducteur tourne à gauche sans mettre le clignotant. Et là, en quelques secondes, ça pédale à fond dans ma tête, si je freine il s’encastre dans ma voiture mais si je ne freine pas assez, c’est moi qui vais catapulter le véhicule qui me précède … Je me déporte vers la gauche, je m’arrête à 10 cm du véhicule devant, je jette un dernier regard dans mon rétroviseur : aucun doute, il ne maîtrise ni la vitesse, ni les vitesses, ni les freins … je suppose qu’il pile avec le frein à main (avant), la roue se bloque, la moto se couche … et il n’a pas d’autre solution que de finir sa course sous les roues de ma voiture … C’est long à écrire mais je vous assure que les images ont défilé beaucoup plus vite en vrai …
Je sors de la voiture, le conducteur gémit, il ne bouge pas, je suis tremblante, je n’ose pas le toucher (ah, les soins de premiers secours que l’on devrait maîtriser …). Heureusement, d’autres personnes suivaient, elles appellent les pompiers.
Le conducteur qui a tourné à gauche sans crier gare arrive en courant, je pense immédiatement que c’est le père de l’ado. Nous protestons mais il n’en a que faire et il lui enlève le casque. Je suis horrifiée (je regarde trop la télé, et si j’ai retenu une leçon c’est qu’il ne faut pas toucher un blessé à terre) …. Et celui que je prenais pour un ado trop pressé d’essayer son cadeau d’anniversaire est en fait un « malheureux », aussi aviné que son deux-roues est était rutilant. Je l’ai cru mort mais il réussit à se lever et à filer avec son acolyte avant l’arrivée des pompiers … quelle époque formidable !!!
Fin de l’histoire : avec tout ça, j’ai failli rater le début de ma série que je n’ai même pas pu apprécier à sa juste mesure … je sais, c’est futile …
J’ai dormi d’un sommeil à priori fort agité et M-Chéri était très énervé ce matin car il déteste les « Desperate » et en plus j’ai fait des cauchemars toute la nuit, devinez quoi … il parait que je parlais de mobylettes !!!
Bon allez, vivement que cette semaine se termine.