La guerre des boutons


Je progresse en organisation et du coup, j’essaye de m’octroyer une ou deux séances de cinéma par mois. Cette semaine encore, peu de films à l’affiche du cinéma du centre ville alors mon choix s’est porté sur « La guerre des boutons » (version Yann Samuell)

Synopsis : 1960, un village dans le sud dela France. Unebande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons. Même, s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l’aide de Lanterne – une fille ! – la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité. Mais il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, après la bataille, on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret…

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est un peu trop franchouillard à mon goût. C’est sans aucun doute sympathique et gentiment rétro, bien joué (tant par les enfants que les acteurs confirmés que sont Eric Anselmino, Alain Chabat, Mathilde Seigner ou Fred Testot) mais le début est conventionnel, lourd, long (je vous passe les anachronismes) et seule la fin du film amène un tant soit peu d’émotion. Trop de bons sentiments tiens …

Il ne me reste plus qu’à aller visionner la version « Nouvelle guerre des boutons » pour comparer … je ne suis plus à ça près  mais quand même ça me sidère que deux adaptation d’un même livre (ou remake d’un même film) puissent sortir à une semaine d’intervalle.

Rien à voir, je vous conseille vivement de regarder ce mois ci sur Canal + « Une éducation ».

Synopsis : 1961, Angleterre. Jenny a seize ans. Élève brillante, elle se prépare à intégrer Oxford. Sa rencontre avec un homme deux fois plus âgé qu’elle va tout remettre en cause. Dans un monde qui se prépare à vivre la folie des années 60, dans un pays qui passe de Lady Chatterley aux Beatles, Jenny va découvrir la vie, l’amour, Paris, et devoir choisir son existence.

Adapté d’un roman de Nick Horny, c’est merveilleusement bien joué (Carey Mulligan est parfaite) et so british. Le film oscille entre comédie et drame, espérances et désillusions et traite avec beaucoup de finesse de la difficulté de devenir adulte.

A ne pas rater.

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