« Et rien d’autre » de James Salter où le roman présenté comme le chef d’oeuvre de la rentrée littéraire de septembre 2014 …
Quarante ans de la vie de Philip Bowman, éditeur new-yorkais, amoureux des livres, de la littérature et des auteurs, en quête de bonheur et d’amour. Garçon issu de la middle-class, il est élevé par sa mère avant de partir à la guerre (seconde guerre mondiale) puis d’en revenir, la tête remplie de rêves et de désirs mais sa vie ne sera qu’une suite de désillusions amoureuses.
Difficile de parler de ce livre que j’ai eu un mal fou à terminer. Un livre sur le temps qui passe, les illusions perdues, la passion, l’amour, la guerre. Un livre avec beaucoup de charme certes, un côté doux-amer mais un livre sans intrigue, sans rythme.
Alors j’ai aimé : les scènes d’amour décrites avec un rare finesse et énormément d’élégance, la fluidité de l’écriture, l’émotion qui s’en dégage et le désenchantement du principal protagoniste.
Mais j’ai beaucoup mois aimé : le côté décousu, cette succession d’anecdotes au détriment d’un réel fil conducteur, la fin qui n’en n’est pas une … mais ce qui est normal au vu de la construction choisie.
C’est un livre pour ceux qui aiment se laisser porter au gré des vagues, mais un peu ennuyeux à mon goût … déception !