Epoustouflants !!

En attendant un retour durable des beaux jours, entre deux livres j’ai trouvé le temps pour une sortie ciné.

201303 cinéEn tant que passionnée d’équitation, je ne pouvais pas passer à côté du film  Jappeloup. Je suis entrée dans la salle en mode fan du cheval et de Guillaume Canet, je suis ressortie conquise.

Pour les néophytes, Jappeloup est ce petit cheval, sorti de nulle part qui a permis à Pierre Durand de gagner l’épreuve de Saut d’Obstacle aux JO de Séoul en 1988. Le film est émouvant et époustouflant. J’ai vécu les scènes d’obstacles comme si j’y étais, avec intensité et j’ai particulièrement apprécié la façon dont le film aborde la relation père-fils et les sacrifices nécessaires à la pratique d’un sport en compétition.

J’ai aussi déploré quelques invraisemblances comme la mort de Serge Durand (le père de Pierre) dans le film alors que ce pauvre homme a vécu jusqu’à il y a peu … bizarre ! Je pense que l’entraîneur de l’équipe de France d’équitation, Rozier ne doit pas non plus trop apprécier le tableau qui est dressé de lui et la faute – totalement improbable à mon sens – qui lui est reprochée mais ce n’est pas là le sujet du film, il fallait bien un peu de romance sinon ce serait un documentaire !

201303 Livre GaudeJ’ai aussi lu le dernier livre de Laurent Gaudé « Pour seul cortège ». Laurent Gaudé dont j’avais adoré « La mort du roi Tsongor » … et forcément, on ne peut pas gagner à tous les coups et j’ai été un peu déçue.

Le sujet : en -323, ce sont les derniers instants d’Alexandre le Grand. Il se meurt et conformément à ses volontés, son corps doit être ramené en Macédoine et est emporté par un cortège mené par des pleureuses dont Dryptéis, sœur de la deuxième femme d’Alexandre, qui va l’accompagner jusqu’au bout du voyage. Des clans se forment et se livrent bataille pour s’emparer du cercueil d’Alexandre et de partager le royaume.

L’auteur nous transporte de la Perse en Inde en passant par l’Egypte pour une grande épopée. C’est toujours aussi bien écrit, on retrouve les mêmes accents épiques, la magie opère puisqu’on croit à ce monde monde mi-imaginaire, mi fresque historique (période antique que je méconnais trop d’ailleurs) mais je n’ai pas ressenti le même enthousiasme que pour la mort du roi Tsongor … un peu trop de similitudes peut-être. Ceci dit, c’est un petit roman (à peine 200 pages) qui se dévore quand même !

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