En Provence #1


Ce que j’aime quand nous allons dans les Alpilles, ce sont les petites routes au revêtement délavé, la nature sauvage, les fleurs qui ne sont jamais les même d’une saison à l’autre, le chant des cigales en été, les olives en octobre ou les odeurs de la Garrigue chauffée à blanc par un soleil de plomb.

Je suis toujours béate d’admiration devant les petits villages nichés au cœur du parc national des Alpilles et si bien préservés. Le style provençal est à la mode mais il ne se limite pas à de joli boutis ou à des meubles peints et patinés d’un gris-bleu si spécial, c’est toute une ambiance que je retrouve chaque fois avec un plaisir immense.

Nous aimons tout particulièrement le village de Saint-Rémy de Provence, ses ruelles et ses boutiques charmantes. Refaire le monde à la Pagnol au café des artistes le matin avec les locaux est sans doute un moment privilégié que nous ne manquerions pour rien au monde.

Cette année, nous avons décidé de nous « bouger » un peu et découvert le lac de Saint-Rémy et le barrage du Peirou. Ce barrage date de l’époque antique puisqu’il avait été construit pour alimenter Glanum, la cité antique dont il reste quelques vestiges à l’entrée du village depuis la route de Maussane (rien que le nom des villages, tu voyages). Pour la petite histoire, il fut reconstruit en 1885 afin de retenir les eaux de pluie et c’est le plus vieux barrage en voûte du monde.

La cuvette naturelle est entourée de roches, de forêts et de Garrigues faisant de ce lieu un endroit prisé pour la pêche et les pique-nique en famille mais il suffit de quelques centaines de mètres pour s’éloigner de tout ce monde et se retrouver sur des chemins balisés, plus ou moins escarpés offrant une balade bucolique à travers « la montagne » (tout est relatif, nous venons de Pyrénées !!!).

Un lieu qui m’a immédiatement rappelé « Le château de ma mère » de Marcel Pagnol, dont le village n’est pas si loin. Il faut absolument que je relise les passages des parties de chasse et de toutes façons, nous nous sommes promis d’y revenir chaussés convenablement pour une balade sur les hauteurs de Saint-Rémy offrant une vue à couper le souffle.

PS1 : comme cet endroit m’a plongé dans un état totalement nostalgique, j’ai appliqué un post-traitement années 1960 qui me rappelle les photos de mes grands-parents

PS2 : une petite échappée par la pensée en Provence a été du meilleur effet en cette fin d’après midi encore bien tristounette. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages mais il perd à tous les coups et le thermomètre peine à remonter !

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