Le livre débute en 1960 avec la projection du film de Fellini, « La Dolce Vita ». Le film fait scandale et le prince Malo, aux meurs décadentes y est figurant. Palme d’or au festival de Canne, c’est la victoire de la liberté contre les vieilles traditions italiennes.
C’est aussi l’occasion pour le prince Malo de faire ses confessions au prêtre Saverio et de revenir sur sa vie entre 1959 et 1979. Simonetta Greggio nous brosse alors le portrait d’une Italie secouée par les affaires de meurs, les scandales financiers, les attentats, les brigades rouges, le meurtre d’Aldo Moro … ou encore les premiers pas en politique d’un certain Sylvio Berlusconi.
En lisant la quatrième de couverture, c’est cette fresque sociale et politique d’une Italie qu’on connaît finalement bien peu qui m’a attirée. Le problème est justement que ce livre est difficile à aborder pour les non initiés.
La construction du livre ne m’a pas dérangée, le passage sans chronologie d’une époque à une autre, d’un événement à l’autre donne une dynamique au livre mais une fois encore, ne connaissant quasiment rien de l’histoire récente de l’Italie, j’ai peiné à comprendre les ressorts politiques de toutes ces affaires.
Alors certes, le livre se révèle extrêmement intéressant (c’est ce qui m’a poussé à aller au bout) mais il m’a laissé le très désagréable sentiment de ne pas tout comprendre.
Bref, avis mitigé pour ce roman qui est autant un document qu’un roman d’ailleurs.