Il y a bien longtemps que je n’ai pas fait un billet shopping. D’une part car je suis en train de me refaire une santé financière, d’autre part car finalement la crise a quand même une influence sur mon comportement, je me trouve un peu plus raisonnable. Bon, tout est relatif quand on sait que je suis capable de ruiner des mois d’efforts en une simple après midi, voire en quelques minutes !!!
En ce début d’hiver d’automne, j’ai la folie des blouses. J’en ai essayé des dizaines que j’ai trouvées trop longues (pour être une blouse), trop cheap, trop bouffantes, trop à carreaux, trop « belle des champs » et puis j’ai finalement jeté mon dévolu sur une blouse en cotonnade légère trouvé chez GAP en soldes et une blouse plus sophistiquée en coton genre pilou lui conférant un confort incomparable.
Et puis en y regardant de plus près, ces deux blouses ont un point commun : ni le prix, ni le tissu, pas la coupe non plus … mais des boutons pressions. Je ne vous parle pas du bouton-pression version celui qui ferme un blouson de sport ou un jean, mais du bouton-pression qu’utilisaient nos grand-mères pour une fermeture invisible. Je revois les miennes coudre les deux parties de 4 points chacune, l’une avec un creux, l’autre avec une bosse.
Cela ma rappelle également mes premiers pas en coutures avec ce système de bouton permettant de contourner le problème de la boutonnière mais n’évitant pas l’écueil de la bosse ou du creux cousu à l’envers.
Ces boutons-pression revêtent néanmoins un inconvénient majeur (qui peut aussi être un avantage) puisqu’ils s’ouvrent facilement, très facilement. Peu importe … j’adore le petit clic entendu à l’ouverture et à la fermeture … mais aussi charmants soient-ils, ce se sont que des petits détails !