Un matin d’octobre, Lilia annonce à Eli qu’elle descend acheter le journal, elle ne reviendra jamais. Tout comme elle n’est jamais revenue dans sa chambre de petite fille, enlevée par son père à 7 ans.
La vie de Lilia est une fuite perpétuelle, une succession de chambres de motel et la lecture de cartes routières dépliées sur le tableau de bord d’une voiture.
Quinze ans plus tard, se superposent les recherches d’Eli et l’enquête d’un détective privé engagé par la mère de Lilia.
J’ai rencontré Emily St. John Mandel lors du dernier salon du polar. J’avais acheté son second roman et après discussion avec elle, j’ai eu envie de lire son premier « Dernière nuit à Montréal ».
Cette jeune canadienne réussit une fiction froide, un livre qui nous échappe sans cesse. C’est ce qui m’a plu mais également dérangé, ce côté froid (Montréal sous la neige tient une part importante dans ce roman) et insaisissable au détriment parfois de l’émotion de l’empathie.
C’est bien écrit (et/ou bien traduit), l’histoire est originale, mais il y a un côté trop lent … et sans doute un peu trop glacial dans ce livre.