Deux livres, par lequel commencer ? Celui que j’ai aimé ou l’autre ?
Allez, commençons par le pire.
Une femme aimée d’Andre¨Makine.
J’ai été tentée par ce livre, d’une part car j’apprécie l’auteur et d’autre part en raison de ma passion pour la Russie.
Quelle déception ! C’est long, ennuyeux, fade … il est rare que je sois aussi déçue, sans doute à cause du soin que je porte à la sélection de mes lectures mais là, c’est le KO. Je l’ai commencé deux fois, et jamais je n’ai réussi à passer les 150 premières pages, ce qui était déjà une belle chance.
Le sujet : A Leningrad, Oleg Erdmann, apprenti cinéaste, survit en travaillant à l’abattoir. Rêvant de réaliser un film sur l’impératrice Catherine II, sa personnalité hors norme et ses amours, il écrit un scénario et le soumet au Comité d’Etat pour l’art cinématographique. Prix Casanova 2013.
Le second livre m’a été offert par une client, avec qui nous discutons régulièrement lecture et à qui j’avais fait découvrir Un verger au Pakistan.
Lumière du soir de Brigitte Le Treut
Amé vit seule depuis la mort de son mari, violoniste célèbre. Sans enfant, à une époque, pour tromper la solitude, elle louait des chambres et c’est ainsi qu’elle a tissé de liens particuliers avec Louise, devenue danseuse qui, le temps d’une tournée estivale, confie sa fillette à Amé.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, la vielle dame et la petite fille partent vers le sud au bord de la mer et peu à peu les réticences de l’une et de l’autre s’estompent faisant place à une belle aventure et de jolies rencontres …
C’est un petit livre tout en douceur que nous offre l’auteure. Cela m’a un peu fait pensé au livre de Barbara Constantine (A Mélie sans mélo), avec davantage de profondeur peut-être. Il y a beaucoup de nostalgie et de tendresse dans ces pages. Il n’est jamais facile de voir le passé filer et de se trouver au soir de sa vie mais ici les émotions et les sentiments sont servis par des mots simples, pour un bien joli livre.
