Trois contes (Flaubert)


Parce qu’on peu aimer lire ELLE, des policiers … et des classiques, j’ai acheté dernièrement « Trois contes » de Gustave Flaubert.

En collection Pocket … 1,5€ le livre, ce n’est pas cher pour quelques heures de bonheur !

 Ce recueil de Flaubert est composé de trois récits courts: un cœur simple,la Légende de saint Julien l’Hospitalier et Hérodias.   

 « Un cœur simple : Au service de Mme Aubain, Félicité menait une vie paisible. La voilà qui s’éprend un jour d’un… perroquet ! Alors, dans cette existence en demi-teintes, l’amour devient divin : la vieille servante finit par voir en son perroquet le Saint-Esprit lui-même ! Avec La légende de saint Julien l’Hospitalier surgit un univers légendaire aux couleurs presque irréelles, forêts enchantées et chevauchées fantastiques. Destin tragique d’un farouche guerrier voué à la sainteté ! Hérodias : Sainteté aussi de cette Palestine rouge et or, sensuelle et féroce, où la danse lascive de Salomé se fait sanglante et meurtrière ! Dernières œuvres achevées de Flaubert, ces trois contes scintillent d’une pureté et d’un éclat jamais égalés.

Ces trois contes, ultime chef-d’œuvre de Flaubert, sont très différents les uns des autres puisque le premier se découle au XIXème siècle, le second au moyen âge et le dernier fait références aux textes bibliques

« Un coeur simple » m’a fait penser aux nouvelles de Maupassant (désolée si je choque les puristes que sont ma sœur et George). Je me suis laissée porter par ce récit mélancolique, le destin pathétique de cette servante au service de la petite bourgeoisie normande au XIXème siècle et au vu de la tristesse de la vie de Félicité c’est tout de même l’anti-conte merveilleux !!

J’ai eu davantage de mal avec le dernier, mes connaissances en histoire de la religion étant quasi nulles, j’ai eu du mal à m’y retrouver dans ce milieu des hauts dignitaires de l’Empire Romain et ce n’est vraiment pas une période de l’histoire qui me fascine, beaucoup trop de violence et de sauvagerie pour moi !!! 

Malgré le côté tragique (et la violence aussi) j’ai adoré le second. Avec cette histroire de seigneur du moyen-âge, je me suis retrouvée enfant, dans un monde « merveilleux » et imaginaire … un conte pour adulte que je n’avais cesse de finir !

Le bilan est très positif. Je ne vous ferai pas un laïus sur le style littéraire … je constate simplement que c’est si agréable de se laisser porter par les mots (bon, j’avoue avoir eu besoin deux ou trois fois du dictionnaire).

Pour conclure, moi qui ne suis pas fan des nouvelles (à peine a-t-on le temps de se plonger dans l’histoire que c’est terminé) je trouve finalement que c’est parfait quand on lit par intermittence comme moi.

Je vous souhaite un bon WE … le mien ne commencera que dimanche !

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