Entre océan et montagne, partez sur les hauteurs de Gorliz pour une balade accessible à tous avec une vue époustouflante.
Gorliz est une petite commune de Biscaye, sur le territoire basque espagnol à environ une demi heure de Bilbao. Sa plage de presque un kilomètre est bordée d’une promenade comme on en trouve tant en Espagne, « un paseo » très fréquenté le soir à l’heure de l’apéritif.
De la plage de Gorliz au port de Plentzia la promenade est très agréable. Le soir, cafés et restaurants sont très animés et le muret qui longe le canal se transforme en comptoir tellement il y a de monde, aucun doute, en Espagne on vit dehors ! Voilà pour le soir.
En partant à l’opposé, à l’extrémité de la plage se trouve le départ d’une petite randonnée sur un chemin qui longe la corniche et mène jusqu’au phare. Les dunes pétrifiées d’Astondo font partie du site géologique qui a quelques milliers d’années 😉 , le Géoparc de la Côte Basque, qui borde le littoral et s’étend de Zumaïa (à côté de San Sébastian) à Amintza (côté Bilbao donc).
Ici, nous sommes proche de la pointe de Galéa et le départ est à quelques mètres du parking de la plage de Gorliz. Juste avant l’extrémité de la baie, sur la droite un chemin pique dans la forêt. D’emblée un peu raide, la piste est très praticable, même avec des enfants, et parfaitement balisée. Certes il faut grimper en haut des falaises mais la balade est accessible à tous. La montée est régulière, entrecoupée de quelques descentes (précision importante pour les plus inquiets) et on arrive assez vite en haut des falaises depuis lesquelles la vue est à couper le souffle.
Il existe plusieurs variantes de chemins, tous fléchés avec le temps et nous avons choisi de poursuivre jusqu’au phare en rejoignant l’unique petite route qui mène à l’édifice au sommet de la pointe.
Le phare offre une vue splendide, face à l’île de Villano. En lui même, l’édifice assez récent ne présente pas un grand intérêt mais le bunker à ses pieds est parfaitement bien conservé et les galeries encore praticables. C’est un véritable labyrinthe, en excellent état si l’on excepte quelques tags mais l’endroit est impressionnant et quelle que soit la galerie empruntée, on revient systématiquement sur les falaises. Il y a beaucoup de Blockhaus le long de l’Atlantique et donc dans les landes mais c’est le premier que je vois dans un tel état. Les tunnels sont impressionnants dans l’obscurité mais les choses sont bien faites et les séries de marches toutes régulières : 5 marches, 2 pas et on recommence !
Le retour peut se faire par le même chemin ou par la route (coupée à la circulation) qui coupe à travers champs, le paysage étant alors radicalement différent, très vallonné … et vert. Le soleil était facétieux en ce week-end d’avril et les couleurs changeantes. Nous avons eu tour à tour l’impression d’être en Irlande … et en Islande quand tout virait au gris.
