Les petites chaises rouges (Edna O’Brian)

Quand Vladimir Dragan, l’étranger, arrive dans le petit village irlandais de Cloonoila, il fascine rapidement tous ceux qu’il croise et finit par s’intégrer. Sa réputation de guérisseur va mettre sur la route la jolie Fidelma en mal d’enfant.

Les petites chaises rouges, ce sont autant de pièces qu’il y a eu de victimes lors du siège de Sarajevo.

Je ne vous en dirai pas davantage et une fois encore, je trouve la quatrième de couverture bien trop bavarde. Je vous laisse donc découvrir le lien entre Vlad et ces petites chaises.

Edna O’Brien choisit de mêler réalité et fiction, pour nous livrer un magnifique portait de femme trahie et bafouée, une innocente tombée dans les mains du diable. En parallèle, elle aborde le destin de réfugiés, la vie de femmes clandestines ; chacun y raconte son histoire mais finalement, aussi tragique soient-ils, ces destins de réfugiés de guerre s’entrelacent sans fil réellement conducteur et cette énumération devient lassante.

Alors que les critiques sur ce roman étaient dithyrambiques, je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire, à ces destins multiples qui ne déclenchent finalement pas l’empathie. C’est sans doute un effet de style, mais c’est bien trop décousu à mon sens. J’ai été au bout car l’histoire est forte et belle mais j’ai trouvé la lecture pénible … dommage.

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