Nikonor (un prénom improbable prédestiné ?) est un vieux monsieur, cynique, cultivé, excentrique, snob … et surtout étrange. Il vit seul dans sa propriété de Corrèze, ayant pris soin de se débarrasser de tout entourage ; il est fasciné par les champignons, avec une nette prédilection pour les cèpes … et les amanites. De son père, il a hérité la passion de la mycologie et de sa mère, anglaise, un humour « so british ». Au crépuscule de sa vie, il entreprend la rédaction de ses mémoires, commençant par son enfance au château de la Charlanne avec sa sœur jumelle Anastasie qu’il déteste …
Voilà, dit comme ça (et lu comme tel sur la quatrième de couverture) ce livre revêt un certain intérêt mais autant vous le dire de suite, j’ai trouvé cela d’un ennuyeux mortel, c’est trop décousu et je suis restée totalement imperméable à cet univers. Je crois même que si je ne m’étais pas engagée à le lire dans le cadre des « Matchs de la rentrée littéraire » j’aurais bien vite lâché l’affaire. Au début, les références littéraires m’ont séduite, le vocabulaire érudit bluffé, mais très vite, le monologue de ce vieil excentrique et toutes ces considérations autour des cueillettes de champignons m’ont prodigieusement agacée.
Pour conclure sur une note positive, les pointes d’humour anglais m’ont aidé à terminer le livre et côté style, c’est indéniablement bien écrit, original … mais ça ne suffit pas !
Merci quand même à Price Minister pour l’envoi de ce livre lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire.