
Je vous en dirais beaucoup moins que la 4ème de couverture, un peu trop bavarde à mon sens !
Nous sommes au début du XXème siècle, Victoire est mariée à Anselme de Boisvaillant, notaire issu d’une famille bourgeoise du Cher. Les années s’écoulent depuis ce mariage arrangé, sans éclats ni heurts mais Victoire refusant « les enchevêtrements immondes » avec son mari, l’héritier tant attendu n’arrive pas …
Ce livre, c’est avant tout deux beaux portraits de femme, celui de Victoire et de la jeune bonne Céleste. C’est un livre sur la féminité, les conventions sociales, la bourgeoisie de province, la force des sentiments … et les convenances qui oppressent !
Voilà le troisième livre de Léonor de Recondo et avec la délicatesse dont elle est coutumière, elle nous sert un roman, très différent des deux premiers ; un livre extrêmement classique (il y a du Flaubert dans ces pages) avec la musicalité dont elle a le secret et qui au fil des mots offre un réel bonheur de lecture. C’est ciselé, rythmé, précis … envoutant et éblouissant !
Bon, je manque peut-être d’objectivité mais j’ai un seul reproche à faire à ce livre … la fin … qui arrive beaucoup trop vite !