Et voilà, je n’ai pas pu attendre la sortie en poche, j’ai profité de mes vacances pour gaver ma liseuse et dévorer le dernier Bernard Minier. Après « Glacé » et « Le cercle », j’ai retrouvé avec plaisir Martin Servaz, plus dépressif que jamais mais toujours près à défendre la veuve et l’orphelin !
Christine Steinmeyer, animatrice dans une radio locale toulousaine trouve dans sa boîte aux lettres un courrier anonyme annonçant le suicide de son auteur. Hésitant entre inquiétude et erreur de destinataire, elle oublie cette lettre jusqu’à ce qu’un auditeur l’accuse en direct d’avoir laissé une personne mourir. Au même moment, son chien disparaît, elle se demande si son petit ami ne la trompe pas et elle est accusée de harcèlement sur une jeune stagiaire de son équipe radio. De son côté, Martin Servaz reçoit d’intrigants indices l’amenant à se pencher sur une enquête close il y a quelques années. Ces deux histoires ont-elles un lien ?
Vous le saurez assez vite en lisant le livre mais surtout vous n’aurez de cesse que dans les toutes dernières pages avec un final retentissant. Une fois encore, l’ambiance est grise, neigeuse et orageuse. La violence est perverse, la persécution disséquée au scalpel et la folie pas très loin. Martin Servaz sort la tête de l’eau, aucun doute, il reviendra dans un quatrième opus, et je serai au rendez-vous !!!