Le cercle (Bernard Minier)

201412 Lectures 2

Marsac, petite ville étudiante du sud-ouest, un soir de juin 2010, alors que la France est devant les postes de télévisions pour suivre la coupe du monde de Football, Hugo est retrouvé prostré au bord d’une piscine dans laquelle flottent des poupées. A l’intérieur de la maison, c’est un horrible spectacle qui attend la brigade de gendarmerie de Marsac. La mère d’Hugo, ancien amour du commissaire Martin Servaz l’appelle et lui demande d’enquêter sur ce crime dont son fils se trouve le premier accusé.

Je n’en dirai pas davantage car comme dans « glacé », très vite l’intrigue se met en place pour faire place à une enquête qui mène le lecteur sur de nombreuses pistes, avec autant de rebondissements et je ne voudrais pas en dire trop.

Comme dans son premier roman, une atmosphère singulière et oppressante règne tout au long du roman : environnement gris (pour qui connais les vallées encaissées des Pyrénées, ardoises, et montagnes donnent un côté très sombre aux paysages) averses diluviennes, orage violent, musique de Gustav Malher … cette atmosphère lugubre contribue au suspense haletant de cette histoire aussi perverse qu’angoissante.

C’est rapide, l’alternance de pistes et de fausses pistes pousse le lecteur à tourner les pages avec avidité, et ce d’autant plus que c’est très bien écrit.

Je n’ai pas eu les même sueurs froide que dans « Glacé » (ce sera le seul bémol) mais on peut le lire sans avoir lu « Glacé ». J’ai retrouvé les personnages avec beaucoup de plaisir. Martin Servaz en commissaire torturé limite dépressif s’est étoffé, la jolie Irène Ziegler, mise au placard de la gendarmerie est toujours aussi plaisante et Hirtmann toujours aussi inquiétant … j’ai hâte de lire le suivant !

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