Il semble que le mauvais sort m’ait abandonné au profit de ma chère petite sœur … et de sa famille chats noirs.
Les vacances ont onc été relativement calmes.
Nous sommes arrivées à Pompadour samedi après midi après multiples arrêts : à Tarbes pour renouveler une partie du matériel d’équitation, sur la route pour déjeuner, à la pharmacie pour les oublis (eh, oui, je complète ma collection de brosses à dents) et 7 heures après notre départ nous étions arrivées … à 16h je m’allongeais au bord de la piscine sous un soleil radieux.
Le Club Med à Pompadour, ce n’est pas celui des « Bronzés » mais je ne peux résister au plaisir de vous raconter notre première rencontre. Melle a rapidement sympathisé avec une jeune fille (en fait une ado d’à peine 13 ans qui en paraissait 2 ou 3 de plus) me collant par la même son père. Une demi heure plus tard, alors que j’essayais de lire au bord de la piscine, j’avais appris que c’était un papa fraîchement divorcé, père de 3 filles. L’aînée fait de brillantes études, il a payé un immense appartement en plein de cœur de Paris à son ex-femme, possède une chaîne de magasins de meubles et plusieurs restaurants … moi qui déteste les personnes qui se vantent, c’était la complète … merci ma princesse !!! J’ai gentiment et poliment écouté jusqu’à n’en plus pouvoir prétextant qu’il faisait trop chaud dehors afin de m’éclipser. L’heure du dîner étant arrivée, impossible de les éviter et nous voilà donc partis vers le restaurant tous ensemble. Là, ce fut un festival entre le père et la fille … à qui parlerait le plus fort et se mettrait le plus en avant, un cauchemar. J’ai fini par ne plus dire un mot, et Melle m’a imité … nos amis Maurice et Rebecca (sans méchanceté, ça ne s’invente pas) ont donc quitté la table. J’ai alors sauté sur Melle, lui interdisant de revoir cette petite ou de se débrouiller pour tenir son père loin de moi … consigne appliquée jusqu’à la fin des vacances … ouf !!!
Côté équitation, ce fut sportif. Je savais que je regretterai de ne pas avoir amené Loulou (mais 7 heures de routes avec un van et un cheval qui voyage mal, je ne m’en sentais pas le courage) et effectivement dès la première heure de cours, ce sentiment fut confirmé lorsqu’on m’a attribué un magnifique et immense cheval (moi qui aime les petits chevaux). Me voilà donc perchée sur ce grand et bel animal, fort bien dressé au demeurant, quoiqu’un peu lourd à porter. A l’issue de la première heure de cours, j’étais épuisée par ce cheval qu’il fallait monter « à l’allemande », soit avec des jambes en béton, ce dont je ne suis pas forcément capable … Du coup, j’ai dès le lendemain fait les frais de ma monte un peu trop mémère. L’animal, trop peu occupé au travail, a saisi la première occasion de faire le fou me déposant comme une me… sur le sol de la carrière. J’y ai donc laissé un genou et un pantalon. J’ai quand même fini le stage, « légèrement » handicapée par un genou gonflé par un épanchement de synovie et des courbatures grandissantes !!!
RAS du côté de Melle. Elle s’est bien fort bien défendue à cheval et a profité à fond de cette semaine se couchant à pas d’heure tous les soirs … mais c’est l’avantage du club, j’ai vécu cela très sereinement.
Le retour a été plus difficile. Après une semaine sous le soleil nous avons retrouvé la pluie au pied des Pyrénées … qu’elle galère. Du coup, j’ai travaillé avec mon chéri samedi soir et dimanche midi avec moins de regret, il a plu sans discontinuer tout le WE !!!
Voilà, nous sommes lundi soir, j’ai repris le boulot, fait 4 machines depuis samedi … le quotidien a repris de dessus … vivement vendredi prochain !!!
Et puis j’oubliais … je me suis faite « flasher » sur la route du retour, je ne sais même pas à combien de Km au dessus de la limite autorisée … pas de bol.