La faiseuse d’anges (Camilla Läckberg)

Lecture 201411-1

Je viens refermer le dernier opus de Camilla Lackberg « La faiseuse d’anges » et une fois encore je l’ai dévoré, même si je l’ai trouvé moins savoureux que certains précédents.

C’est encore et toujours la même recette : une construction s’articulant autour du passé et du présent et deux histoires qui se rejoignent à la fin mais, inutile de chipoter, l’auteure arrive à maintenir le suspense et c’est toujours avec plaisir que l’on retrouve Erica et Patrick ainsi que la brigade de police de cette petite ville de Suède.

Ici, côté passé il est question de la mère de Dagmar, condamnée pour infanticides au début du XXème siècle et de ses descendants que l’on suivra au cours du siècle; côté présent, la police de Fjällbacka est amenée à intervenir suite à un incendie à l’origine suspecte sur la petite île de Valö. Ebba et son mari, marqués par la perte d’un enfant sont venus restaurer la maison de famille d’Ebba, famille dont elle est l’unique rescapée puisque les autres membres ont disparu sans laisser la moindre trace alors qu’elle n’avait que quelques mois, un jour de Pâques presque 30 ans auparavant.

Ca fonctionne bien mais c’est quand même cousu de fil blanc et Erica Falke en aventurière intrépide (et inconsciente) est un poil agaçante dans ce 8ème volume. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, ça se laisse lire et je sais que je retrouverai avec plaisir cette famille attachante pour le 9ème opus.

La faiseuse d’anges
Camilla Lackberg
Ed° actes noir d’Actes Sud
437 pages

 

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