Ce livre raconte la construction d’un pont gigantesque dans une ville imaginaire de Californie, en 2007. Des dizaines d’hommes et de femmes arrivent de tous les coins du monde en quête de travail. Des ouvriers aux cadres en passant par tous les emplois indirects, c’est à travers leur destin que l’on suivra ce chantier pharaonique.
Voilà, le décor. Le prix Médicis qui a été attribué à ce livre et la venue de Maylis de Kerangal (toute auréolée du succès de son dernier roman) pour une séance de dédicace m’ont poussé à lire ce livre mais quelle déception !
J’ai d’abord été très déroutée par le style : difficile. Des phrases très longues, des parenthèses sans fin, le mélange narration et dialogue rendent la lecture ardue mais on finit par s’y faire (traduction : il faut s’accrocher !).
Le plus gros problème reste sans doute que c’est long, très long. Beaucoup de retour en arrière, d’explications sans fin cassent le rythme et je suis allée au bout avec difficulté, n’accrochant jamais vraiment, ni à l’histoire, ni aux personnages.
Bref, j’ai été déstabilisée et profondément ennuyée par cette histoire mais j’ai quand même prévu de lire « Réparer les vivants » du même auteur dont je n’ai entendu que du bien !