Blog en pause pour quelques jours car je repars à l’école … enfin, en formation.
Destination l’ESSEC à Cergy, certes pas très exotique, mais cela va m’aérer les neurones quelques jour.
Objectif : Prendre la parole en public.
Le sujet est sans doute bâteau mais alors que je suis une grande bavarde, assez sûre de moi, je deviens totalement paralysée dès qu’il s’agit de prendre la parole devant plus de 10 personnes (et encore).
Dernier exemple en date, il y a à peine quelques semaines, une présentation à faire. Je maîtrisais parfaitement mon sujet mais nettement moins mon corps. J’ai senti le stress monter en quelques secondes dès qu’il s’est agit de monter sur l’estrade. J’avais à peine débuté mon speech que je me suis sentie rougir (pas rosir, non rouge écarlate, que même carmin c’est clair à côté), j’ai commencé à transpirer à grosse gouttes (j’avais prévu le truc avec un gilet noir sur mon chemisier rouge; couleurs délibérément choisies pour qu’on puisse imaginer que le rouge était le reflet du tissu sur mes joues et le noir pour masquer les auréoles; je sais, c’est nul), ma respiration s’est bloquée ou presque et mon débit de parole s’est accéléré, au point de rendre mon discours limite incompréhensible. J’entendais ma voix, monocorde, je la détestais. Au bout de 10 minutes (et 10 minutes dans cet état, je vous assure que c’est long, très long même), j’ai commencé à aller mieux mais c’était trop tard, la honte totale … il me restait 3 petites minutes à couvrir. 3 minutes qui n’ont pas réussi à effacer les 10 premières. 3 minutes à me maudire pour avoir ruiné une présentation aux petits oignons préparée avec tant de soin.
Conclusion : je hais les présentations. Alors 3 jours de formation c’est peu pour me transformer en une parfaite oratrice mais je me dis qu’au pire, ça ne servira à rien. Sur ce, je file préparer mes valises (ça caille au nord) et je vous souhaite une bonne semaine.