Du cas des soldes

Chaque année (et je devrais même dire, deux fois par an), j’attends les soldes avec impatience. Je reçois des invitations aux soldes privées et alors, rien ne ma paraît plus important et plus urgent que ce désir de me faire plaisir.

Je sais bien que j’exagère, pourquoi faire les soldes alors que j’ai déjà écumé les magasins à plusieurs reprises dès la mise en rayon de la nouvelle collection ? J’exagère d’autant plus que je ne parle pas de Zara, H&M … ni même de CDC … bon pas non plus de la rue du Faubourg St Honoré mais de jolies boutiques à la sélection de marques pointue, lieux de tous les dangers, proposant des articles mode mais indémodables (me semble-t-il), de belle qualité (aucun doute cet article là tiendra bien 4 ou 5 ans mais compte tenu du fait qu’il est au moins 5 fois plus cher …).

Cette année, le gong des soldes ayant retenti, j’ai flâné dans mes boutiques préférées, chez moi et sur la côte mais … rien. Rien ne me faisait vraiment envie et, alors qu’en général, même à moitié emballée, juste parce que c’est soldé, je craque, je suis restée indifférente.

Pire, en rangeant mes placards, j’ai découvert redécouvert quelques pièces à peine portées et j’ai ressenti comme un sentiment d’inquiétude. Je n’ai pas compté mes T-shirts, ni mes pantalons, encore moins mes chaussures mais là, face à cette débauche de fringues, j’ai trouvé tout ça … comment dire … indécent.

Alors, voilà, c’était il y a quelques semaines, à l’heure où les soldes d’étés battaient leur plein. Elles sont maintenant terminées, et j’ai « à peine » craqué pour une petite blouse blanche au monop chez my sister à 10 €.

Les collections d’hiver font leur apparition dans les vitrines, beaucoup trop tôt pour moi (même si le temps de ce WE s’y prêtait bien). J’ai encore besoin de soleil, envie de chaleur, de pieds vernis … et je vais enfin porter débardeurs et robes à bretelles qui dorment depuis l’été dernier dans mes armoires.

Ah, et puis surtout, je me sens bien légère d’avoir dépensé moins.

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