« La petite fumée du diable au Paradis »

J‘ai pendant des années été fidèle à un parfum qui malheureusement n’existe plus car sans doute trop confidentiel. C’est aussi pour ça que je l’aimais tant, le fait de savoir qu’il était si  peu commun.

Depuis (traduire quelques années) j’ai essayé plusieurs dizaine de fragrances pour revenir régulièrement à Shalimar de Guerlain, à Coco de Chanel  ou à Ambre Sultan de Serge Lutens.

Mon dernier flacon terminé, les échantillons glanés de ci de là testés (je ne suis définitivement pas adepte des nouveautés qui reprennent des anciens classiques en version légère), je suis partie chez mon parfumeur.

J’avais envie d’un jus original et je me suis donc orientée de nouveau vers l’univers de Serge Lutens. Me voilà reniflant une à une les  petites languettes de cartons, écartant d’entrée les trop fleuris, trop fruités, trop légers … mais évidemment, au bout de 4 ou 5 je ne sentais plus rien et sur un coup de tête, je suis revenue à la maison avec Datura Noir.

Serge Lutens dit  de la Datura, plante réputée hallucinogène voire mortelle, « qu’elle envoûte, qu’elle rend folle et même, si on en abuse, qu’elle tue ! C’est plus exactement du Brugmansia que, lors d’une nuit, pour la mettre en flacon, j’ai laissé s’écouler sa mémoire ».

Ce parfum m’a intriguée avec sa forte note de tête fleurs blanches avant de devenir un peu plus poudré fruité et presque miel vanille en note de base, de quoi me séduire.

On dit aussi que la première règle avant de choisir un parfum est de l’essayer sur soi  … avec ce coup de cœur j’ai joué aux dés … et j’ai perdu ! Mr chéri déteste et surtout, je ne sens plus rien au bout de 10 minutes …

Et vous, le parfum, vous le choisissez comment ?

PS : J’ai volé le titre de ce billet à l’univers Lutens
PS2 : Comme je ne le sens pas, j’en remets 3 fois par jour … gageons que je repars à la chasse d’ici peu !!

Les derniers articles ...