Vacances à l’italienne #3

Mercredi 27 Février : Nous reprenons le train pour Rome. Plus personne ne râle en tirant les valises mais arrivé à Rome, nous sommes tous d’accord pour prendre un taxi plutôt que le métro. Les taxi italiens sont souvent des Multiplat, merci Fiat, nous pouvons voyager à 5, moyennant 1 à 2 euros supplémentaire selon le bon vouloir du chauffeur. Nous arrivons donc dans ce qui sera le dernier hôtel de notre voyage. Disputes, bouderies d’ados et grippe m’ont épuisé … et lorsque j’avais effectué les réservations d’hôtel, j’avais imaginé qu’une chambre familiale pour 5 ce serait sympa … effectivement, c’est animé. Je tiens en me disant que je suis au bout du voyage, plus que 2 jours. Nos valises déposées, nous partons en quête d’un restaurant pour le déjeuner (les résolutions économiques imposant la pause sandwiche au déjeuner sont oubliées depuis longtemps). Petit détour pour repérer l’entrée de la chapelle Sixtine, un miracle, il n’y a personne. Nous enchaînons donc sur la visite. L’accès à la chapelle, comme dirait mon beau frère, c’est comme chez IKEA : un dédale de galeries, chemin obligatoire avant d’arriver au clou du spectacle. Les galeries sont immenses, toutes en longueur, pas un centimètre carré non peint. J’ai mal au cou à force d’avancer le nez en l’air. Deux bonnes heures plus tard, nous nous extasions devant la célèbre fresque de Michel Ange … c’est vrai que c’est beau. Nous sommes tous affamés mais heureux de cette visite. Déjeuner et retour à l’hôtel, sieste pour tous avant de ressortir pour une soirée romaine. Le midi, nous avions dégotté un petit restau minable mais nous avons très bien mangé pas le cas de ce soir, encore un piège à touristes …

Jeudi 28 février : dernière ligne droite. Au programme de cette journée, se laisser vivre, faire quelques achats et profiter de la Dolce Vita. Nous arpentons les rues de boutiques de Luxe. Mon chéri m’offre un sac Gucci. La boutique est pleine de japonaises, clientes beaucoup plus intéressantes que moi sans aucun doute. La vendeuse nous snobbe. Normal, nous débarquons à 5, il n’y a pas d’enfants dans ces endroits là et je flashe pour un petit sac tout simple … sans doute un des moins cher, mais déjà une vraie folie.
Je résisté à l’achat de chaussures. Il faut dire que mes pieds sont étalés dans mes converses et tout gonflés par des Km de marche, j’ai l’impression d’avoir pris 3 kg à force de manger des pâtes, bref, je me sens plus Souillon que Cendrillon et ça me coupe toute envie d’essayer la moindre paire d’escarpins. Nous retournons nous changer à l’hôtel.

Dernière soirée : J’abandonne mon Jean’s et mes converses au profit d’une robe et de bottes à talons. Dernière soirée italienne, il faut faire un petit effort. Nous marchons encore et encore à la recherche du petit restaurant sympa et pas trop cher. Beaucoup sont trop cosy et pas du tout adaptés à recevoir une table de 5 dont 3 ados qui se chamaillent en permanence. Petit-B et Melle veulent retourner là ou nous avons mangé à midi, ils salivent encore à l’idée de la pizza au Nutella … Notre choix se porte sur un restau bondé comme tous les autres (à force de tourner, il est 20h30 et tous sont pleins). Les serveurs, à peine aimables déménagent un couple d’anglais pour nous caser … 5 c’est vraiment le bordel. Peu importe, nous sommes assis, M-Chéri demande un Moscato d’Asti … premier restau de la semaine où ils en ont, le dîner s’annonce bien. La serveuse prend notre commande, sans la moindre note, je suis bluffée. Nous finissons la bouteille de Moscato, même Melle et Petit-B ont droit à un petit verre (et je vous passe les disputes liées à « il en plus que moi »‘). La serveuse arrive avec 3 assiettes de pâtes, puis 3 autres, puis 2 autres … nous sommes partagés entre affolement et fou rire. Je lui explique tant bien que mal que nous avons commandé 5 primi plati et 5 secundi plati. Je crois comprendre qu’elle répond que toutes les pâtes arrivent ensemble. Du jamais vu. Effectivement, il manque la salade que j’ai commandé en entrée et le poulet de Melle. Mais il y a une erreur dans les pâtes. Elle repart en cuisine avec les 3 assiettes en rab. Nous commandons une autre bouteille de Moscato. Elle tarde à a arriver. M-chéri râle de + en +. La bouteille arrive. Nous demandons un seau à glace, elle apporte un bol avec des glaçons, M-Chéri la traite de tout … Les secondi plati arrivent … enfin, les 3 assiettes qui devaient patienter en cuisine … jamais les 2 autres. M-Chéri se lève en hurlant. La patron arrive et là ça dégénère. Le patron répète sans cesse « pas de scandale », M-Chéri s’énerve de + en +. Bref, nous payons (pour être + exact, nous nous faisons arnaquer, les 8 plats étant facturés alors que nous n’en avons mangé que 5) et quittons le restau, la soirée est gâchée. Pas grave, demain nous serons chez Sister et beau-frère, au calme, ma soeur nous aura mitonné de bons petits plats, j’en rêve déjà …

Vendredi 29 février : petit déjeuner, valises et hop nous sommes dans le taxi pour l’aéroport. Je suis vraiment contente de rentrer. De peur de râter l’avion, nous sommes TRES, TRES en avance, il est à peine 11h, l’avions décolle à 13h30. Nous trainons dans l’aéroport. Grand-B et M-Chéri mangent une assiette de fromages et de charcuteries, ils se régalent. Trop tôt pour moi, je n’ai pas faim. Les minutes passent … 14h, nous n’avons toujours pas embarqué … je commence à angoisser. 14h30, nous embarquons enfin mais comme nous décollons avec plus d’une heure de retard, je doute que nous ayons la correspondance. J’envoie un texto à Sister, je rêvais déjà du bon repas dont elle allait nous régaler … dommage. Je suis tellement épuisée que je ne râle même pas. Nous arrivons à Franckfort … trop tard. Finalement, nous allons transiter par Paris pour rejoindre Bordeaux … c’est d’un pratique … Nous arrivons finalement à 23h … Oh miracle, tous nos baggages sont là et à minuit nous sommes à Preignac … je crois que je n’ai jamais apprécié autant le plateau de fromage et le verre de vin rouge qui nous attendent.

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