Prologue
Vendredi 18h02 : appel de Titi pour savoir où nous en sommes des préparatifs, eh bien pour toutes les mauvaises langues qui disent que nous sommes toujours en retard (elles se reconnaitront) : nous partons à l’instant, le voiture remplie, M-Chéri encore malade et moi en phase d’incubation. 19h : appel de Grand-B « il n’y a pas de train ». Le choc. M-Chéri hurle et demande à parler à son père. Papi S. est déjà reparti, il a déposé Grand-B. M-Chéri hurle encore + fort, insulte sa mère comme il se doit et me félicite pour l’organisation des vacances … ça commence bien mal. Nous venons de rentrer sur la RN10 et mon impuissance est totale. Thierry est dans un état proche de l’hystérie, il veut faire demi tour et me refélicite pour l’organisation des vacances. Melle pleurniche mais finit par s’endormir, c’est toujours ca de gagné. Nous rappelons Grand-B, je n’arrive pas à croire qu’il n’y aura pas d’autre train ce soir … mais le temps passe et la SNCF ne trouve pas de solution, le prochain train est samedi matin à 5h30. M-héri refuse de se calmer, j’en entends des vertes et des pas mures. Je finis par appeler mon frère lui demandant de venir me chercher à Talence, M-Chéri ayant décidé de ne plus partir ou de venir chercher Grant-B dans la nuit. Finalement, Grand-B rapelle, son grand père est venu le chercher et le ramènera demain matin (encore un fois, merci Papi S.). L’ambiance est glaciale dans la voiture, je sens la grippe monter, j’ai de la fiévre et je les sens vraiment mal ces vacances. Je roule vite … et nous sommes chez Mel et Pierre à 21h. Ils nous ont préparé un excellent repas (je confirme, ils cuisinent trés bien), la table est superbe, le vin est bon (et doublement bon pour moi) … ils nous sauvent la soirèe !!!
Départ
Grand-B est arrivé aux aurores, nous avons récupéré petit-B et, à 11h à peine passées nous sommes à l’aéroport. Le comptoir d’embarquement tarde à ouvrir mais pas d’affolement, nous décollons à l’heure. La première partie du vol se déroule correctement. Transit par Franckfort, un peu d’attente mais idem, tout se passe bien. Petit-B et Melle sont surexcités et comme pour les vacances pécédentes, je me fais insulter parceque « mes » enfants sont trés mal élevés et beaucoup trop bruyants … je fais profil bas, j’ai vécu pire en allant au Maroc lorsqu’une marrocaine a jugé intolérable d’élever les enfants dans la propagande : elle avait juste demandé à petit-B s’il était content d’aller au Maroc et il a répondu que oui, mais il avait trop peur des attentats.
Arrivée à Rome
18h30 nous sommes à Rome. Nous attendons les bagages, M-chéri est persuadé qu’il va en manquer un, petit-B et Melle discutent avec Roberto Begnini de retour de la cérémonie des Césars, ils sont heureux. Nous survivons à la course en Taxi (au moins 140 km/h) et nous arrivons à l’hotel qui n’est pas dans le + beau quartier de Rome mais calme et confortable. Les enfants ont la chambre 307 et nous 402, je ne sais pas si je dois me réjouir d’etre au calme ou m’inquiéter de ne pas les avoir sous la main. Nous ressortons immédiatement, un sandwich à midi et depuis plus rien … un bon repas s’impose. Nous trouvons l’endroit qui va bien mais entre la grippe et la fatigue, j’abuse du vin pétillant, nous rentrons TRES joyeusement à l’hotel. Je suis au bord du chaos technique et je me rue sur le lit. Mème pas le temps de me déhabiller que Melle arrive en pleurant : première dispute. Je monte à l’étage calmer le jeu et M-chéri me poursuit en caleçons, vocifèrant des insultes … mais il a oublié la clef dans la chambre et la porte se claque. J’arrive écroulée de rire dans la chambre des petits qui du coup ne se disputent + du tout … tout le monde rit …M-Chéri boude, je n’arrive pas à cesser de rire … nous finissons par nous endormir.