Cela fait deux semaines à peine et ce projet 52 me « prend » un peu la tête. Pas dans le sens négatif du terme, non, c’est devenu une obsession d’être en alerte quand je suis à l’extérieur. Le virus ne m’a pas encore atteinte au point de sévir sur notre appartement mais ça pourrait venir !
Moi qui jurais il y a peu que si mon Iphone tombait en panne je ne prendrai qu’un vulgaire téléphone à vocation unique de communication, lui et moi sommes devenus super potes et on ne se quitte plus, c’est mon nouvel œil.
Lundi matin, alors que je me baladais près de chez moi, le soleil a daigné traverser la grisaille ambiante et à cet instant, le gave était particulièrement lumineux. Il n’avait pas plu depuis quelques jours, l’eau était claire et limpide, rien à voir avec les jours pluvieux qui avaient précédés et le gave ne charriait plus ni détritus, feuilles mortes ou autres tronc d’arbres. C’est cet aspect apaisé et lisse malgré le mouvement qui m’a interpelé et j’ai pris quelques photos.
Et bien vous savez quoi ? Ils sont super étranges ces clichés. J’ai pourtant le souvenir de ne m’être concentrée que sur les reflets de l’eau mais sur la première photo, on imaginerait presque une fine pellicule de glace en train de fondre (mais je peux vous assurer que je jour où le gave gèle, c’est que Pau sera devenu Vladivostok) et sur les autres, je découvre le reflet des arbres de l’autre côté de la berge alors que je n’avais même pas fait attention …
La conclusion que j’en tire c’est qu’une fois encore, le rendu et la perception sont souvent bien différent mais surtout, je crois que je vais me forcer à ne pas regarder immédiatement les clichés pris, la surprise est tellement agréable avec quelques jours de recul !