La mode se répète à perpette !

Il n’y a pas si longtemps, je vous ai raconté mon escapade shopping totalement déraisonnable. Le temps semble enfin virer au sec, et je peux donc enfin profiter des petites merveilles que contenait le joli sac « Loulou Bazar » .

Je ne suis pas une férue de danse, même si petite j’ai eu ma période tutu, chaussons et  pointes roses. Mes parents avaient décidé que l’éducation d’une jeune fille de bonne famille ne se limitait pas qu’à l’école et j’ai donc pendant des années fait de la danse,  joué du piano, tapé la balle au tennis et pratiqué l’équitation. Autant d’activités que j’ai successivement abandonnées, me remettant à la dernière sur le tard, ne jouant au tennis plus qu’occasionnellement (une fois par an, ça compte ?) et regrettant maintenant de ne même plus être capable de lire une partition de musique (après 12 ans de piano, shame on me !!!).

Bon, je m’égare une fois encore (« bavarde !!! »); je voulais vous parler des chaussures Repetto puisque c’est bien de çà qu’il s’agit et que forcément Repetto rime avec danse et reste synonyme de chaussons à pointe mais depuis quelques années, la marque foule le macadam. Pour la petite histoire, Rose Repetto, confectionne des pointes sur mesure pour son fiston Roland Petit puis sa belle fille Zizi Jeanmaire. Gainsbourg les avait adoptés en blanc et disait que « la mode se répète à perpette », bref, c’esu une belle histoire qui dure.

Il me fallait, j’avais besoin, Je voulais (caprice) une paire de chaussures : fines et féminines, à talons, à bouts fermés si je veux en profiter (qui a dit que la Bretagne était une région pluvieuse ? Venez vivre en Béarn …) et confortables puisque régulièrement je trotte pendant des heures, sur mes talons perchée …

Et bien j’ai trouvé mon bonheur, des salomés, davantage Zizi que petit rat, ma seconde paire de Repetto, la première étant une paire de ballerine glanée au prix d’une lutte acharnée par la maman de Juliette à une vente d’usine. Je n’ai pas le moindre regret, elles sont d’un confort incomparable, font un très joli pied (pour la très jolie jambe, on en reparle, mais j’y travaille !!!!), le gris va avec tout ou presque, seul bémol, le cuir velours est un tantinet fragile.

Bon, il faut vous avouer que samedi dernier, il faisait beau (enfin) et je les ai mises (enfin, enfin) sans prévoir que mon chemin passerait par une pelouse aussi verte que marécageuse et là, drame, mon pied s’est copieusement enfoncé dans la boue (et m*****, si j’étais moins lourde). Bon, je me suis ruée vers la première éponge propre et ouf, on n’y voit que du feu. Ce fut un baptême non prévu mais je sais que je peux courir avec mes chaussons de ville. Et puis vraiment, ça aurait été dommage de les abîmer !!!

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